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3 - Préserver l'environnement par l'alimentation: doit on préférer une alimentation Bio ou Locale?

  • Photo du rédacteur: Gabrielle Gauthier
    Gabrielle Gauthier
  • 16 mai 2020
  • 6 min de lecture

Partie 3 - Les conséquences sur la santé de l'alimentation Bio et Locale Suite de l'article traitant l'éco-alimentation et des différences nutritionnelles entre l'alimentation Bio et Locale. N'hésitez pas à me partager vos impressions et bonne lecture ! Ce travail a été réalisé à partir de revues scientifiques et de divers rapports des hautes autorités compétentes. Attention ce travail n'est pas libre de droit! Si vous souhaitez l'utiliser ou vous en inspirer contactez-moi au préalable! Dans cet article nous répondrons à la question suivante: "est-ce que le bio et le local sont meilleurs pour la santé?" Afin de faciliter la lecture, je t'invite à jeter un coup d'oeil aux articles précédents.




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Les conséquences sur la santé de ce changement de composition


Les bienfaits sur la santé


Le bio est-il meilleur pour la santé ? 


Sur une étude réalisée auprès de 100 personnes de mon entourage : 75 d’entres elles pensent que cela dépend des produits, 12 pensent que les aliments bio ont énormément de bienfaits sur la santé, 8 pensent que le bio est commercial et le reste n’a pas d’avis. Dans les faits il est compliqué de répondre à cette question, même pour les scientifiques, car il n’est pas évident de séparer les bienfaits supposés du bio et ceux du régime alimentaire, de l’hygiène de vie etc.



Que ce soit les pesticides, tels que le glyphosate (herbicide le plus utilisé), ou la pollution, leurs effets sont réduits dans les aliments bio et, ou locaux. Bien sûr, on en retrouvera plus dans une alimentation classique. Cependant, il important de noter que l'impact sur notre santé n'est pas encore totalement connu. Selon le Centre international de recherche sur le cancer, le glyphosate est classé dans la partie « cancérigène probable ». Comme tous les autres herbicides, ce dernier peut dérégler en plus ou moins grande ampleur le métabolisme cellulaire. Il est donc évident que manger bio réduit notre exposition aux pesticides, ce qui est intéressant dès lors que l’on sait qu’une pomme « classique » a subi en moyenne 35 traitements.

Toutefois, ce n’est pas pour autant qu’il faut penser que manger 100% bio nous protège des maladies. L'institut national américain du cancer a mené une étude comparative, d'une durée de 20 ans, entre deux groupes de personnes en prenant en compte tous les facteurs possibles. À l'issue de cette étude, il en a conclu qu’il n’y avait pas plus de risque de développer un cancer en ingérant du glyphosate mais qu’il y avait un léger risque de leucémie aiguë.



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Cependant, moins nous sommes en contact avec les pesticides mieux c’est, car les effets sur l’organisme ne sont pas tous connus. Donc manger bio préserverait en quelque sorte la santé. Mais n’oublions pas que ces aliments sont aussi différents dans leurs valeurs nutritionnelles.

Selon l’étude de Baranski une alimentation composée de végétaux issus d’agriculture biologique pourrait fournir des antioxydants en suppléments : cela équivaudrait à doubler sa portion en fruits et légumes par jour. Dans les faits, cela dépendrait aussi du mode de consommation : une fois épluchés, découpés et/ou cuits ils perdent beaucoup de leurs vitamines et de leurs antioxydants. Mais n’oublions également pas les aliments locaux qui sont bien plus riches en vitamines, minéraux et antioxydants. Par conséquent ils favorisent le bon fonctionnement de l’organisme et peuvent prévenir de certaines maladies. 


Comme le dit Frédéric Denhez dans son livre Le Bio, au risque de se perdre: « le bio n’est pas un médicament […] il ne fait pas tout, mais consommer bio régulièrement est, souvent, associé à un mode de vie qui n’use pas l’organisme ». 

En effet, dès lors que l’on mange bio et/ou local, notre alimentation est globalement plus saine. Par conséquent, notre corps sera globalement en meilleure santé et le risque d’apparition de certaines maladie diminuera.

C’est ce que nous montre une cohorte réalisée par l’Inra et Solagro. En adoptant cette alimentation, le risque du syndrome métabolique (caractérisé par de l’hypertension; un taux de LDL-cholestérol, de triglycérides et de glucose élevé; ainsi qu’un embonpoint abdominal) diminue. La proportion des personnes ayant un syndrome métabolique est de 12% chez les grands consommateurs de bio contre un pourcentage de 20,7% chez les faibles consommateurs. Par conséquent le risque d’obésité, de diabète de type 2 et de maladies cardiovasculaire décroît en mangeant des aliments bio. Il paraît évident qu’en mangeant local, on observe ces mêmes résultats, sachant que les locavores ne mangent pas d’aliments ultra transformés.

Le projet BioNutriNet de l’Inra nous confirme dans son rapport ce que nous venons voir dans ces derniers paragraphes. Cependant de leurs côté ils ont conclu en expliquant que les effets bénéfiques sur la santé ne sont pas juste dus à la réduction de l’absorption de contaminants mais aussi au changement de régime. Donc ils seraient aussi liés à la diminution de produits industriels dans l'alimentation, et à la diversification de cette dernière.



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Les désagréments


Les effets néfastes sur la santé sont d’une toute autre nature. Comme vu précédemment manger bio ne veut pas dire que le produit est forcément bon. Il peut aussi très bien être rempli de Lipides, d’Acide Gras Saturé, de Glucides. En achetant des produits transformés bio, il faut donc continuer à bien observer les étiquettes et la valeur du NutriScore afin de ne pas se faire avoir par les logos.

Pour ce qu’il en est de l’alimentation locale, à première vue nous pouvons penser qu’en mangeant local, on se prive de divers aliments, ou, que l’on finit par manger trop peu de viande ou de poisson. Dans les faits, manger local ne nous empêche pas de manger des féculents ou des plats élaborés. En revanche cela demande du temps et de cuisiner d’avantages. Pour ce qui est des protéines, le PNNS, Programme National Nutrition Santé, conseille de diminuer son apport en protéine animale à 1 fois par jour. Cela n’est pas contraignant vu que le français lambda a tendance à en manger plus que nécessaire. En revanche pour ce qu’il en est du poisson c’est une autre affaire. 

Car selon les régions, il y aura oui ou non du poisson et pas de tous types. Par exemple, trouver du saumon local en Ile de France est une mission impossible. Donc il faudra être vigilant sur les matières grasses en complétant avec des huiles de divers types, oméga 3 notamment. Mais rien n’empêche le locavore de faire des exceptions sur certains produits.

Pour conclure ces désagréments ne sont pas des freins à une alimentation saine et à une bonne santé. Toutefois, il est judicieux de se faire accompagner dans la démarche de manger bio et local par un professionnel de santé.


Conclusion


L’éco-alimentation, manger des aliments issus d’agriculture locale et biologique, semble être une bonne alternative pour l’environnement. Cela signifierait de ne manger que des produits bruts sans pesticides ni produits chimiques ; des produits de saisons n’ayant, presque, pas été pollué lors du transport entre le lieu de production et l’assiette. D’autant plus qu’en ne consommant pas ces produits cela diminue la probabilité de développer un cancer : car moins on est exposé, moins on a de chance d’en développer.

Selon de nombreuses études, les aliments bio et locaux auraient une valeur nutritionnelle plus intéressante : en étant plus riche en antioxydants, vitamines, minéraux. Mais attention aux produits bio industriels. A l'issue de leur fabrication, ces derniers peuvent être hyperlipidique (contenir une quantité très importante de lipides) et/ou hyperglucidique.


Néanmoins les produits bruts, tels que les céréales et les légumes, permettrait de mieux lutter contre les carences et d’assurer le bon fonctionnement du métabolisme cellulaire. Par déduction, manger bio et local permet d’être en meilleure santé.


Cependant, les personnes décidant de manger bio et, ou local changerait aussi d’autres points de leurs hygiène de vie bénéfique à la santé. La question qui se pose est :

Sommes nous en meilleure santé parce que nous mangeons bio et local ou parce que nous faisons attention à ce que nous mettons dans l’assiette?


D’un point de vue biologique et écologique, ces régimes font polémiques car selon les produits achetés l’impact environnemental est plus ou moins intéressant. (Ci-joint une vidéo de science & vie: Manger local est-il si bon pour la planète?) Toutefois, d’autres solutions peuvent être possibles: vous pouvez vous tourner vers des modes alimentaires tels que le locavorisme, le végétarisme et le veganisme. 


Si vous avez des questions concernant ces différents régimes, n’hésitez pas à me contacter ou à laisser un commentaire sous cet article.



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Cette suite d'articles sur le sujet est terminée. Si cela vous a intéressé et que vous souhaitez en apprendre plus, laissez un commentaire ou contactez moi via mon adresse mail.


Merci du temps que vous avez consacré à la lecture de l'article 😊



 
 
 

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